Une Garonne qui se prend pour le Mississippi, une rivière gersoise qui se transforme en fleuve amazonien, un billet aller-retour du port de Toulon à la froideur d’un cimetière canadien, des senteurs de la Montagne Noire à la découverte de la langue occitane en région parisienne ; autant de tableaux vers lesquels nous entraînent ces chroniques.
En prime, toujours et encore, les berges de dame Garonne sur lesquelles flâne une certaine Leila, un bouquet de fleurs de véronique à la main. Comme bande originale, une vieille balade gasconne qui croise la musique de Dylan, les Stones que l’on écoute tout en fumant des P4, dégustation de Chichi-Fregi avant de prendre l’autoroute des Deux-Mers, source d’inspiration pour un vieux Dobro made in Texas.
Télescopage des sixties avec le deuxième millénaire, tranches de vie couleur bluesy sur un blues tantôt noir, tantôt rose comme Toulouse la ville du narrateur.